Art en Capital : une démarche majuscule

Art en Capital : une démarche majuscule

Capitale des Arts, Paris ne manque pas de lieux prestigieux pour accueillir les expositions. Parmi ceux-ci, il en est un qui porte la création artistique depuis plus d’un siècle avec un éclat particulier.

Le Grand Palais, qui fût réalisé pour l’Exposition Universelle de 1900, et dont la nef a protégé plusieurs décennies de Salons des Indépendants, a constitué une passerelle heureuse entre les salons du XIXème siècle et la création contemporaine. En toute logique avec cet héritage assumé, le Grand Palais héberge désormais Art en Capital.

Depuis 6 ans, cet évènement réunit 5 salons dits « historiques » : La Société des Artistes Indépendants, la Société Nationale des Beaux-Arts, Dessin et Peinture à l’Eau, Comparaisons et la Société des Artistes Français.

Art en Capital s’est imposé au fil des ans sur la scène artistique française comme une manifestation majeure (capitale ?) en accueillant 2500 artistes venus d’une quarantaine de pays : peintres, sculpteurs, graveurs, plasticiens, photographes, architectes… Pour preuve de l’intérêt qu’il suscite, près de 10 000 personnes se sont pressées sous la nef métallique lors du vernissage le 22 novembre.

Art en Capital propose à ses visiteurs, amateurs éclairés, novices ou professionnels, un voyage à la rencontre des artistes et de leurs créations, mais surtout une découverte de ses propres émotions.

S’émouvoir dans un tel lieu, ce n’est ni compliqué ni contrôlable, ça peut passer par différents états : sourire, grimacer, rester bouche bée, râler, rêver, compter, respirer, pleurer, s’indigner… Finalement, seul le bâillement est inopportun. Il ne faut pas hésiter à laisser parler sa curiosité, se renseigner sur l’artiste, connaitre sa ou ses vies pour mieux pénétrer dans l’oeuvre qui vous fait face.

Une bonne initiative à noter pour les esthètes couche-tard : deux nocturnes les attendent jeudi 24 et samedi 26 jusqu’à 22h.

Hervé Boussange

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