Les premiers effets du Coronavirus sur les salons

Les premiers effets du Coronavirus sur les salons

Le Coronavirus n’est plus seulement un sujet lointain pour journaux télévisés. Il s’est ancré depuis plusieurs jours dans le quotidien des français. Quelques territoires sont plus directement touchés que les autres, entraînant un lot de mesures nécessaires pour contenir le coronavirus. Ceci avec parfois les inévitables incohérences, comme ces commerçants d’un marché de l’Oise interdits de travailler, alors que le supermarché d’en face faisait le plein de clients… D’autres pratiques sont rapidement devenus des réflexes, comme l’impossibilité de se serrer la main ou de se faire la bise, ce qui empêchera au moins la propagation des autres maladies de saison.

Pour le secteur des foires et salons, dont la vocation par nature est de réunir le maximum de personnes, cela pose de sérieux problèmes, et les effets sont immédiats. La mesure qui consiste à interdire les rassemblements « en intérieur » de plus de 5000 personnes a impacté en premier lieu le Salon International de l’Agriculture, qui a du fermer un jour plus tôt, ce qui est un moindre mal.

Cette notion d’une jauge à 5000 personnes, bien qu’arbitraire, semble adaptée aux événements sportifs ou culturels. En revanche sur les salons, même les plus gros, il y’a rarement 5000 personnes réunies au même moment… Un élément qui ne semble malheureusement pas pris en compte.

La sanction est radicale pour la Foire de Nice initialement prévue du 7 au 16 mars, et qui a du être annulée. Un coup dur également pour le Salon du Livre de Paris, annulé lui aussi après avoir été déjà lourdement pénalisé l’année dernière par le mouvement des gilets jaunes. Le SITL Europe  est quant à lui reporté. D’autres salons plus modestes subissent eux aussi de plein fouet les effets de l’épidémie, comme le salon du bien-être de Gouvieux dans l’Oise, à proximité de la « zone à risque ». L’annulation du Salon des Séjours Linguistiques organisé au Lycée Henri IV à Paris est plus surprenante.

Il est trop tôt pour dresser un premier bilan. Unimev, l’union des métiers de l’événement consulte en ce moment ses adhérents organisateurs de salons pour mesurer plus précisément l’impact de cette nouvelle crise. La Gazette des Salons incite également les organisateurs à faire connaitre les éventuels salons annulés. Nous vous tiendrons informés dès que nous disposerons des premiers éléments factuels.

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