Le Mondial du Bâtiment a tenu ses promesses

Le Mondial du Bâtiment a tenu ses promesses

Le MONDIAL DU BATIMENT vient de fermer ses portes. Sa mutation accompagne celle du BTP dans son ensemble : réunion des 3 salons (Batimat, Interclima et Idéobain) il y a quelques sessions, déménagement de la Porte de Versailles (pour cause de travaux de long terme) à Paris Nord… c’est aujourd’hui son contenu qui évolue, plus high-tech, plus environnemental… INTERCLIMA, un temps souffrant (de froid ? de chaud ?), a retrouvé un beau lustre, IDEOBAIN est devenu un salon de haut niveau, et BATIMAT, locomotive de l’ensemble, a subi le départ de quelques leaders. Cependant, l’organisateur Reed a su opérer une transformation judicieuse avec l’apport de deux nouveaux secteurs : Construction Tech (et une centaine de start-ups cette année), et la Construction hors-site. Le salon est surtout destiné à vivre de façon pérenne entre chaque session avec une radio BATIRADIO en interface avec la profession.

Avec une augmentation du nombre de visiteurs des régions (+2 points) et de la prescription (+2 points) par rapport à 2017, le MONDIAL DU BATIMENT a atteint ses objectifs. Sur les 5 jours, la fréquentation s’est élevée à 284 000 visiteurs professionnels particulièrement motivés. Pour l’avoir vécu de l’intérieur, je peux assurer que l’ambiance générale était particulièrement chaleureuse.
Les acteurs du secteur se sont saisis de cet événement international (le plus important au monde sur la filière dixit l’organisateur), ils confirment que le bâtiment a pris le virage de la modernisation. Celle-ci s’est exprimée dans tous les secteurs des trois salons à travers différents thèmes fédérateurs : la généralisation de la digitalisation, la mobilisation autour de l’industrialisation du neuf, la massification de la rénovation énergétique, la réduction des impacts environnementaux, la gestion des déchets…

Guillaume Loizeaud, fringant quarantenaire, dynamique, éclectique et omniprésent directeur de l’événement, s’est montré en porte-parole expert et très impliqué sur les ondes et dans les papiers. La mobilisation des associations et organisations professionnelles a créé une effervescence très positive. Que de superlatifs, mais fort justifiés. Ce dynamisme de la filière a suscité la visite inédite de quatre ministres et secrétaires d’état en ordre dispersé : Julien Denormandie (Ville et Logement), Emmanuelle Wargon et Brune Poirson (Transition écologique et solidaire), et Agnès Pannier-Runacher (Economie et Finances). Belle brochette ! Et le toujours fringant Michel Chevalet, du haut de ses 80 ans, arpentait encore et encore, et dénichait ses dernières trouvailles du salon qui est parmi ses préférés. Comment ça marche ? Ça marche, et plutôt bien…

Le mot de la fin est pour Guillaume Loizeaud : « Au travers de la démarche entamée il y a deux ans avec l’ensemble des acteurs de la filière, nous avons su créer l’envie des professionnels du bâtiment de se retrouver autour d’un moment générateur de business et de rencontres de qualité. Grâce à de nombreux événements et temps forts, le Mondial a permis de décrypter les révolutions en cours telles que la Construction Tech®, le Hors-Site®, l’économie circulaire, le bas carbone. Les pouvoirs publics ne s’y sont d’ailleurs pas trompés en profitant du Mondial pour présenter leurs politiques publiques. »
Qu’est-ce qu’il résume bien, Guillaume !

Rendez-vous est pris dans 2 ans à Paris-Nord, début novembre 2021. Nul doute que le Bâtiment, toujours bouillonnant, saura porter loin ses échos à proximité des élections présidentielles de 2022. Soyons optimistes, quand le MONDIAL DU BATIMENT va, tout va !

EW

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